Supprimer le PMI sans refinancer : les étapes essentielles à connaître!

Certains prêts immobiliers restent assortis d’une assurance hypothécaire même lorsque l’emprunteur a déjà remboursé une part importante du capital. Pourtant, il existe plusieurs options pour se débarrasser du PMI sans procéder à un refinancement. Des conditions spécifiques et des démarches administratives précises permettent d’obtenir cette suppression plus tôt que prévu.

Des règles particulières encadrent la demande de suppression. Les institutions financières n’en parlent pas toujours spontanément et certains critères doivent être scrupuleusement respectés pour éviter des frais inutiles ou des refus injustifiés. Les étapes à suivre diffèrent selon le type de prêt et le profil de l’emprunteur.

Comprendre le financement basé sur les revenus : une alternative innovante pour les entreprises

Le financement basé sur les revenus prend progressivement sa place auprès des entreprises qui cherchent à échapper au carcan des crédits bancaires classiques. Ce mode de financement, pensé pour la flexibilité, attire aussi bien les TPE, PME, PMI, startups, professions libérales, auto-entrepreneurs, commerçants indépendants, agriculteurs, associations, franchisés que les artisans. Le principe est limpide : l’entreprise obtient des fonds et s’engage à verser un pourcentage déterminé de son chiffre d’affaires, jusqu’au remboursement d’une somme fixée dès le départ.

Ici, pas de dilution du capital, pas d’hypothèque sur le patrimoine de l’entreprise : ce modèle séduit tous ceux qui veulent financer leur développement ou traverser une zone de turbulence, tout en préservant leur marge de manœuvre. Face à des banquiers souvent réticents, surtout lorsque le business plan sort des sentiers battus ou que la société affiche peu d’ancienneté, le financement basé sur les revenus propose une solution qui colle à la réalité du terrain, puisque le remboursement suit la performance réelle.

Pour bénéficier de ce dispositif, il faut présenter un dossier solide. Les porteurs de projet doivent fournir des comptes prévisionnels détaillés, démontrer leur capacité à assurer les remboursements et mettre en avant la stabilité du chiffre d’affaires. Il arrive aussi que des garanties complémentaires, comme une caution ou une assurance, soient demandées. Les plateformes spécialisées analysent avec soin la solidité du modèle et le potentiel de croissance avant de donner leur feu vert.

Voici les points clés à retenir sur ce type de financement :

  • Convient à toutes les tailles et secteurs d’activité
  • Remboursements ajustés en fonction du volume d’affaires
  • Préserve la structure du capital, sans caution systématique

Intégré désormais au paysage français, le financement professionnel basé sur les revenus élargit les options des dirigeants. Un levier supplémentaire pour impulser un nouvel élan, sans subir la rigidité des banques traditionnelles.

Quels sont les avantages et limites du Revenue Based Financing pour les professionnels ?

Le Revenue Based Financing séduit une part croissante d’entrepreneurs désireux de financer leur activité sans passer par un prêt traditionnel. Son attrait majeur ? La souplesse des remboursements, directement reliée au chiffre d’affaires. Aucun stress d’échéances fixes : les versements suivent le rythme de l’entreprise. Une aubaine pour les TPE, PME, PMI, indépendants ou startups, confrontés à des flux de trésorerie irréguliers.

Autre avantage : le dirigeant garde la main. Pas de perte de contrôle, pas de garanties personnelles automatiques. Et grâce à la rapidité des plateformes spécialisées, l’accès au financement se fait en quelques jours, loin des circuits bancaires lents et tatillons.

Cependant, cette solution n’est pas sans contrepartie. Outre le coût du financement lui-même, il faut compter avec des frais supplémentaires : gestion, versement, arbitrage, voire pénalités en cas de retard. La fiscalité, elle, s’applique lors du rachat : son niveau dépend de la durée de détention du contrat. Il est donc indispensable d’examiner chaque détail du contrat avant de s’engager.

Voici les principaux points à surveiller avant de choisir cette formule :

  • Convient aux entreprises aux cycles d’activité variés, mais peut coûter plus cher qu’un crédit classique
  • Grande liberté contractuelle, mais gestion de trésorerie à surveiller de près
  • Pas de dilution du capital, mais les clauses peuvent être restrictives

Le Revenue Based Financing ne fait pas l’unanimité. Les secteurs soumis à de fortes variations saisonnières ou à des marges étroites devront mesurer l’impact sur leur rentabilité. Avant de trancher, comparer les différentes solutions de financement reste la meilleure stratégie pour maintenir stabilité, rentabilité et liberté de gestion.

Panorama des autres solutions de financement professionnel : LBO, FCPR, FCPI, FIP…

Le marché du financement professionnel offre une palette d’outils pour structurer des opérations complexes. Le LBO (Leveraged Buyout), par exemple, s’adresse à celles et ceux qui envisagent le rachat d’une entreprise. Ce schéma associe effet de levier financier et effet fiscal : une holding acquiert la cible grâce à un montage mêlant dette senior (souvent la moitié du montant total), dette junior et apport en fonds propres d’investisseurs ou de managers. Les flux de trésorerie générés par l’entreprise achetée servent ensuite au remboursement. On distingue plusieurs variantes : LBO classique, adossé au management, LBI ou BIMBO, chacune adaptée à une gouvernance et un profil de risque particuliers.

Les FCPR (Fonds Communs de Placement à Risque), FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) et FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) enrichissent encore la gamme. Ces fonds collectent l’épargne pour soutenir des sociétés non cotées, le plus souvent en phase de développement ou d’innovation. Le FCPR vise le capital-développement ou la transmission, le FCPI privilégie les entreprises innovantes, tandis que le FIP cible les PME régionales.

Pour mieux comprendre ce paysage, voici un aperçu des principales caractéristiques :

  • LBO : structure personnalisée, outil d’acquisition performant, mais dépendance à la santé des flux de trésorerie.
  • FCPR, FCPI, FIP : mutualisation du risque, fiscalité avantageuse selon les cas, investissement sur le long terme.

Ces véhicules s’adressent à des investisseurs expérimentés, capables de mesurer les risques et de décrypter les dynamiques sectorielles. Le choix du montage dépendra du projet de développement, du calendrier de sortie souhaité et du niveau d’implication recherché dans la gestion de l’entreprise ou de l’actif financé.

Homme souriant tenant un dossier de prêt immobilier devant sa maison

Comment choisir la formule la plus adaptée à votre projet et à vos ambitions ?

Faire le choix entre rachat total ou rachat partiel d’un contrat d’assurance vie ne répond à aucune recette universelle. Tout repose sur le profil, l’instant et la stratégie d’investissement de l’assuré. Il faut soigner la rédaction de la lettre de résiliation : indiquer précisément ses coordonnées, le numéro du contrat, la demande formulée, la date souhaitée et, si besoin, le motif. L’assureur dispose alors d’un certain délai pour restituer les fonds : deux mois pour l’assuré, un mois en cas de décès du bénéficiaire.

Pourquoi opter pour un rachat ? Besoin d’une réserve de liquidités, optimisation fiscale, recherche de meilleures performances : les motivations varient. Des frais jugés trop élevés, une volonté de diversifier ses placements ou la perspective de transférer l’épargne vers un PER (plan d’épargne retraite) peuvent aussi guider la décision. Attention cependant : le PER bloque le capital jusqu’à la retraite, sauf cas exceptionnels comme l’invalidité, le décès du conjoint, le chômage longue durée, le surendettement, la liquidation judiciaire ou l’achat de la résidence principale.

Pour vous aider à évaluer les conséquences de chaque option, voici les différences majeures :

  • Le rachat total met un terme au contrat ; l’ensemble du capital est versé et la fiscalité s’applique selon l’ancienneté du placement.
  • Le rachat partiel permet de conserver le contrat et l’antériorité fiscale ; le capital restant continue de fructifier.

L’aspect fiscal pèse lourd : après huit ans, l’assurance vie ouvre droit à un abattement annuel (4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple). Il s’agit donc d’ajuster le montant des retraits pour limiter l’imposition tout en gardant de la souplesse. Enfin, le choix entre fonds en euros et unités de compte dépendra du rendement passé, du niveau de risque acceptable et de la durée envisagée pour le placement.

À chaque étape, c’est une question d’équilibre : entre sécurité et performance, entre immédiateté et vision à long terme. La solution parfaite n’existe pas, mais le choix le plus cohérent, lui, se dessine toujours à la croisée de vos ambitions et de vos besoins réels.

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